En distinguant, destin individuel et collectif et en pointant la question des relations entre l’organisation et son environnement (Hannan et Freeman, 1977 ; Aldrich, 1979), ces auteurs se sont démarqués d’une vision strictement concurrentielle défendue par Igor Ansoff (1965) ou de l’approche structurelle de Porter (1982).
Ces stratégies collectives ne s’apparentent pas aux stratégies d’alliances qui poussent les acteurs à inventer de nouvelles relations de concurrence (Dussauge, 1990 ; Hamel et al. 1989) dans lesquelles les questions de l’opportunisme et de la concurrence entre les alliés se posent.
Toutefois, elles présentent certains points communs dans la mesure où, toutes les deux, imposent un changement profond
des pratiques de management.