Puisqu’il n’est plus question au XXIe siècle de prévoir l’avenir, ni même de s’en remettre aux lois du changement dont la régularité des cycles est régulièrement remise en cause, il nous faut faire confiance à l’imagination des hommes et à la prospective pour préparer les futurs possibles en sortant du cadre des représentations classiques du monde.
Si la géopolitique et l’environnement, l’économie et le réglementaire,
la sociologie et la culture, les sciences et les technologies demeurent
les principaux champs d’investigation des démarches prospectives, le prospectiviste du XXIe se doit d’y intégrer celui de l’inconscient des parties prenantes des sujets étudiés.
La créativité permet de se libérer de la conscience afin d’explorer d’autres territoires qu’offre l’inconscient.